Caroline Charrière, composer pour dire vrai
Caroline Charrière, composer pour dire vrai
- Auteur : Irène Minder-Jeanneret
- Editeur : SLATKINE
- Nb de pages : 316
- Date de parution : 02/12/2024
- EAN : 9782832113509
Informations complémentaires
Poids | 0,53 kg |
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Dimensions | 15,5 × 23,5 × 1,9 cm |
29,00€
Résumé
Caroline Charrière (1960-2018) est l’une des premières femmes, en Suisse, à avoir pu vivre de la composition. Également flûtiste, cheffe de chœur et d’orchestre ainsi qu’enseignante, elle a consacré la majeure partie de son temps à cet art depuis l’âge de quarante ans. De nombreuses commandes prestigieuses viennent confirmer son choix et c’est à elle qu’en 2003, le Forum musique et femmes suisse dédie son premier festival de trois jours consacré exclusivement à la musique d’une compositrice suisse. Le catalogue des œuvres de Caroline Charrière, fort de quelque 200 pièces, couvre tous les genres musicaux, du lied au théâtre musical en passant par les formations chambristes, chorales et orchestrales. La musique de Caroline Charrière touche par sa sobriété et par ses références à l’histoire culturelle occidentale. Au-delà, la compositrice utilisait des instruments d’horizons lointains, tels que le bol tibétain ou les crotales, pour exprimer une certaine émotion.
Alors que les compositrices restent encore l’exception au concert et sur les ondes, le présent ouvrage montre comment cette Fribourgeoise, fille de menuisier, a trouvé sa voie et de mettre en évidence des thématiques récurrentes qu’elle a mises en musique, telles que l’âme, l’humour, la révolte. Celle qui s’est insurgée contre le crime organisé dans Rivolta a trouvé le réconfort et l’inspiration dans les séquences d’Hildegarde von Bingen pour De Sancta Maria. Féministe, elle prend, dans son opéra Les trois soupirs, le contre-pied des librettistes d’opéra du XIXe siècle, dont les héroïnes finissent folles ou mortes. Grande amatrice de poésie, elle met en musique des poèmes dans sept langues, avec une affinité toute particulière pour Emily Dickinson et Marguerite Burnat-Provins. Et grande lectrice de bandes dessinées, elle dédie son Le cow-boy et la double-crème à Lucky Luke.