La tête du lapin

Jean-Claude Couturier raconte une histoire qui ressemble à des millions d’autres, une histoire d’enfants, puis d’adolescents qui ont grandi dans les années 1950 et 1960. Un monde qui a disparu et dont il a senti le besoin impérieux de nous parler. Cette histoire nous ressemble, elle est la nôtre, et soudain de singulière et unique, devient universelle : elle raconte une époque qui va des années 1950 aux années 2000. Un monde disparu, et qui surtout risque d’être oublié. Dans cet ouvrage Jean-Claude nous pose la question de la transmission. Il veut être le maillon bien fragile d’une longue chaine qui nous relie tous.

« La tête du lapin » ? Un titre un peu énigmatique à propos de souvenirs d’enfance, certes. Mais précisément, quand on est enfant, et on le reste toujours un peu, on se plait à tirer l’animal du chapeau.
« Je me souviens de cet émerveillement que provoquaient toujours en moi les tours de passe-passe du magicien de nos fêtes de noël: tirer de l’écheveau de ses propres souvenirs les instants de bonheur. Car c’est un peu à cela que le lecteur est ici invité. »